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A Asnières, la Manif pour Tous s'installe dans le paysage politique

La Manif pour Tous aura-t-elle un impact politique sur Asnières ? C’est en somme la question que nous nous posions en mai dernier à travers un article « Une liste Manif pour Tous est-elle possible à Asnières ?" Quelques semaines plus tard, qu’en est-il ?

Si le mouvement de la Manif pour Tous s’est toujours dit apolitique (au sens de ne pas rentrer dans le jeu des partis politiques), il a toujours assumé son implication dans la vie et le monde politique. Ce délicat équilibre a été plus ou moins bien géré avec, par exemple, l’apport de « cautions » de gauche à l’instar de l’Asniéroise Laurence Tcheng Reynes.

Impliquée au sein de la paroisse Notre Dame du Perpétuel Secours, Laurence Tcheng s’est néanmoins éloignée de la Manif pour Tous pour lancer un nouveau mouvement, « L’avenir pour tous » L’ancienne porte parole de la Manif pour tous bénéficie de plus d’une visibilité assez faible sur la ville d’Asnières-sur-Seine, le mouvement étant localement coordonné par Hortense Callens, par ailleurs engagée au sein des « associations familiales catholiques d’Asnières »

Si cette dernière souhaite aujourd’hui passer le relais au sein de l’organisation locale, elle continue de s’engager et de glisser sur le terrain politique, comme en atteste un mail envoyé à la liste de diffusion Manif pour Tous Asnières, ce 14 juillet dernier. Voulant peser au sein de la politique locale, la Manif pour Tous Asnières a en effet adressé un courrier aux principaux responsables politiques de la ville, façon pour elle de juger sa compatibilité avec les différentes forces en présence.

Le formulaire aurait été envoyé à l’ensemble des responsables politiques de la ville. Manuel Aschlimann, Alexandre Brugère, Cyrille Déchenoix, Catherine Esclatier, Josiane Fischer, Henri Massol et Laurent Martin Saint Léon auraient répondu à ce courrier. Pour des raisons que nous ignorons, le collectif n’a pas diffusé la réponse d’Henri Massol, fils d’Hubert Massol, ancien candidat Front National puis MNR, aujourd’hui président de l’Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain

Voici le formulaire :

1-LE MARIAGE POUR TOUS ET L’ADOPTION PLÉNIÈRE
A-Quelle a été votre position ?
B-Quelles mesures concrètes avez-vous mises en œuvre pour aller dans le sens de votre position ?
2-LA PMA
A-Quelle est votre position ?
B-Quelles mesures concrètes choisirez-vous de mettre en œuvre pour aller dans le sens de votre position si cette question devenait d’actualité ?
3-LA GPA
A-Quelle est votre position ?
B-Quelles mesures concrètes choisirez-vous de mettre en œuvre pour aller dans le sens de votre position si cette question devenait d’actualité ?
4-L’IDÉOLOGIE DU GENRE ET SON ENSEIGNEMENT A L’ECOLE
A-Quelle est votre position ?
B-Quelles mesures concrètes choisirez-vous de mettre en œuvre pour aller dans le sens de votre position si cette question devenait d’actualité ?
5-L’EUTHANASIE
A-Quelle est votre position ?
B-Quelles mesures concrètes choisirez-vous de mettre en œuvre pour aller dans le sens de votre position si cette question devenait d’actualité ?
6-LA DEFENSE DE LA FAMILLE
A-Quels sont pour vous les points d’attention sur ce sujet ?
B-Quelles mesures pourriez-vous mettre en œuvre pour assurer la défense des familles sur ces divers points que vous avez évoqués ?
C-Imaginez-vous dans les écoles un enseignement sur les questions affectives et sexuelles et sous quelle forme, dispensé par qui ?

Passage en revu des différentes positions et mises en scène des leaders de la droite.

Manuel Aeschlimann, mise en scène de l’ancien élu

La réponse la plus longue est sans conteste celle de l’ancien député-maire d’Asnières, Manuel Aeschlimann. Sur les sept pages qui constituent sa réponse, l’ancien élu, aujourd’hui inéligible, rappelle son passé, les lois qu’il a pu voter en sa qualité de député ou l’action qu’il a menée pour les familles sur la commune. Celui qui a brillé par son absence lors des manif pour tous se dit aujourd’hui « résolument contre » le projet de loi sur le Mariage pour Tous.

Éduqué dans « les valeurs chrétiennes », Manuel Aeschlimann ne célèbrera donc pas directement des mariages homosexuels si il «était élu en mars 2014. Refusant « l’effet de mode » de la route pour l’égalité, il préfère une union civile, une évolution du PACS en somme (position largement partagée au sein de sa famille).

Enfin, on notera que Manuel Aeschlimann considère que « la théorie du genre » ne doit pas être enseignée à l’école car « un enfant a besoin d'être guidé dès ses premiers pas; s'il est né homme, il s'agit de l'emmener vers sa maturité d'homme, de ne pas le laisser s’en débrouiller seul », qu’il est contre l’euthanasie, mais aussi contre le congé parental partagé (obligation pour le père de prendre une partie du congé.)

L’argumentation de Manuel Aeschlimann reprend les propos de la Manif pour Tous et ses préjugés : fin de l’adoption internationale, automaticité de la GPA si mariage, création du parent 1 et du parent 2 etc etc). Mais l’essentiel n’est pas là: à travers cette réponse, qu’il souhaite voir « publiée intégralement », Manuel Aeschlimann recentre son discours sur les fondamentaux de la droite et montre son expérience d’élu.

Alexandre Brugère, devoir bâclé, trop rapide.

Le jeune espoir de l’UMP local apporte une réponse éclair, la plus courte de tous aux responsables de la Manif pour Tous. Sans surprise, Alexandre Brugère est contre le mariage pour tous, la PMA, la GPA, l’enseignement du genre à l’école et l’euthanasie. Sans surprise encore, Alexandre Brugère nous explique qu’il fallait voter Nicolas Sarkozy pour défendre une autre politique et que François Hollande cherche à masquer la réalité sur la situation économique du pays.

Favorable au contrat d’union civile, le jeune conseiller national UMP considère que c’est dans le cadre « du débat public et démocratique » qu’il convient de faire valoir les idées de sa famille politique (manière de prendre ses distances avec la frange la plus radicale de la Manif pour Tous ?).

Cyrille Déchenoix, le flatteur de la Manif pour Tous

Le conseiller général frondeur de l’UMP n’a jamais caché ses liens avec les réseaux de la Manif pour Tous. Affichant dès janvier 2013 (voir par exemple son journal de janvier) son opposition au projet de loi, il réitère cet engagement en se montrant avec les partisans de la Manif pour Tous lors d’un conseil municipal (allant même jusqu’à prendre des photos pour le compte twitter @manifpourtous92).

Celui qui reconnaît ne pas avoir pris part personnellement aux diverses manifestations, est pourtant, paraît-il, très engagé auprès de la Manif pour Tous. Reprenant les argumentaires, de façon parfois caricaturale, des leaders de la Manif pour Tous, Cyrille Déchenoix cherche à se montrer comme le plus compatible avec la Manif pour Tous.

Si Cyrille Déchenoix a bien lu les positions de la Manif pour tous, s’il arrive à bien les réciter, il va parfois un peu trop loin, notamment lorsqu’il déclare sur le genre (dont il pense « l’idéologie trop déstabilisante pour l’enfant » ) : « il n’en reste pas moins que d’expliquer à ces mêmes élèves de CP que papa peut porter une robe risque de les troubler ».

A travers cet exercice, Cyrille Déchenoix apparait comme le flagorneur (celui qui flatte de façon outrancière) de la Manif pour Tous

Catherine Esclattier, plutôt Printemps Français que Manif pour Tous

Forte de 19 « likes » sur Facebook, Catherine Esclatier, conseillère municipale UMP et animatrice d’une association de débat (Asnières, ça me dit) est une personnalité assez discrète dans le monde politique asniérois. Sa réponse au courrier montre une élue bien plus proche du Printemps Français que de la Manif pour Tous.

La loi sur le Mariage pour Tous a donc été votée de manière « contraire à toute règle élémentaire de démocratie », les médias n’ayant pas joué leur rôle, le débat n’ayant pas pu avoir lieu. Participant aux manifestations, hostile à la PMA, à la GPA, à l’enseignement du genre et à l’ouverture de l’euthanasie, elle s’inclut dans le débat en tant que « catholique pratiquante. »

Considérant le genre comme un « sujet de science-fiction », elle souhaite aider les familles à résister contre ce type d’éducation qu’elle considère comme « un scandale et la perdition de nos futures générations ».

Préparant les élections municipales de mars 2014, elle invite les citoyens à s’engager dans le débat, à faire entendre leurs voix. Une invitation à la création d’une liste Manif pour Tous ?

Josiane Fischer, et le lobby homosexuel

L’ancienne première adjointe à la Mairie d’Asnières divers droite, ancienne RPF, puis RPR, puis l’UMP, puis Débout de la République et aujourd’hui membre de l’UDI, montre à travers sa réponse qu’elle n’a rien perdu de son conservatisme. Partisane d’un contrat d’union civile, elle s’oppose à l’adoption pour les couples de même sexe.

Cédant au « lobby homosexuel », le gouvernement serait en train de bousculer la filiation en s’appuyant sur le désir unique des parents. Reprenant une argumentation très « Manif pour Tous » plus subtilement que Cyrille Déchenoix, elle cherche à travers sa réponse à défendre un ordre naturel des choses. Développant une antienne de la manif pour tous, elle s’oppose à « l’idéologie du genre qui refuse la réalité qui pose des limites aux désirs individuels » et pense la PMA pour soigner et non pas pour aller dans le sens du désir des parents.

Laurent Martin Saint Léon, le vrai/faux réac

Pour Laurent Martin Saint Léon « l’actuel gouvernement n’a aucune considération pour la famille, étant animé par des hommes et des femmes imprégnés d’une certaine idéologie libertarienne issue de 68, mais on arrive à la fin d’un cycle il y a donc une offensive à mener sur ce sujet. »

L’ancien assistant parlementaire de Charles Pasqua, aujourd’hui lobbyiste vient de la droite, la vraie. Celui qui n’hésite pas à poster des photos des manifestations sur son facebook cherche au travers du questionnaire à se montrer comme un vrai défenseur de l’ordre moral. Catholique, mais républicain avant tout, il est contre le mariage pour tous, contre la PMA, la GPA et s’oppose au genre « qui causera de très grandes perturbations dans l’esprit des enfants ».

On notera, pour finir, que l’ancien élu de Manuel Aeschlimann se prononce pour la mise en place d’un salariat de la femme au foyer, une proposition phare.. du Front National




Chers amis asniérois,

En ce jour de fête nationale nous avons le plaisir de vous relayer les opinions d'hommes et de femmes politiques asniérois que LMPT Asnières a souhaité interroger sur le mariage pour tous et l'adoption plénière, la PMA, la GPA, l'idéologie du genre et son enseignement à l'école, l'euthanasie, la défense de la famille,
Ces hommes et ces femmes sont candidats déclarés ou potentiels aux élections municipales de 2014, ou sont susceptibles de figurer sur l'une des listes, en l’occurrence de droite.
LMPT Asnières ne peut que regretter de n'avoir reçu aucune réponse des personnalités de gauche (PS : Député Maire, Adjoint Conseiller général, Adjointe déléguée à l'enfance et à l'éducation) ni des candidats Modem et EELV.

Souhaitant à tous une très bonne lecture !

ON NE LÂCHE RIEN, JAMAIS JAMAIS JAMAIS !!!

La Manif Pour Tous Asnières


La Manif Pour Tous reste un mouvement apolitique : http://www.lamanifpourtous.fr/fr/toutes-les-actualites/729-la-manif-pour-tous-un-mouvement-citoyen-libre-apartisan-aconfessionnel-pluriel-et-diversifie

La Manif Pour Tous continue à demander la liberté de conscience des maires : http://www.lamanifpourtous.fr/fr/?option=com_aicontactsafe&view=message&layout=message&pf=2&redirect_on_success=



(Les réponses ci-dessous sont classées par ordre alphabétique)


Réponse de M.Manuel AESCHLIMANN - UMP

Madame, Monsieur,

Le « mariage pour tous » a provoqué le soulèvement d’une grande partie des Français, toutes confessions confondues et même sans appartenance religieuse déclarée, par-delà les différentes convictions politiques, autour de valeurs et de repères qu’il est de la responsabilité de chacun de réaffirmer, de défendre et de promouvoir.

Dans ce débat, j’ai tenu à prendre ma part en tant que responsable politique, mais aussi en tant que citoyen, en tant qu’homme et comme père tout simplement.

Je vous remercie de me donner l’occasion de les partager avec vous.

J’ajoute que les futurs élus chargés des questions familiales et d’éthique à mes côtés pour les municipales 2014 ont été associés à la réponse à votre questionnaire.

La position qui suit est donc non seulement la mienne, mais aussi celle des personnes qui, au sein de mon équipe, seront en charge de traiter ces questions en qualité de délégataires lorsque nous serons élus.

C’est une position murement réfléchie, qui ne dépend nullement des circonstances.

Elle résulte de mon éducation familiale ainsi que des valeurs chrétiennes qui m’ont été enseignées durant ma scolarité à l’école Sainte Croix.

J’espère que vous aurez l’occasion de la publier intégralement, ainsi que cette courte introduction.



> 1- LE MARIAGE POUR TOUS ET L’ADOPTION PLÉNIÈRE


A. Quelle a été votre position ?


J’ai été résolument contre le projet de loi dit de « mariage pour tous ».

Ceci étant dit, cette expression ne signifie nullement que je m'autoriserais à porter un jugement sur les sentiments amoureux qui peuvent exister entre des personnes de même sexe. Je tenais à le préciser. Je respecte profondément chaque individu, chaque être humain, et sa liberté d'effectuer ses choix de vie personnelle.

Mais maintenant que la loi fait partie du droit positif français après son adoption par le Parlement, j’ai fait savoir qu’élu maire d’Asnières, je ne célébrerais pas personnellement le mariage de personnes de même sexe.


Le mariage est un contrat entre un homme et une femme. Le code civil fonde le mariage sur l’altérité sexuelle.

Même dans les sociétés où l'homosexualité était tout à fait acceptée (Grèce antique), ce fut le cas.

Les conséquences du « mariage pour tous » sur le droit de la famille, l’état des personnes, la filiation et plus généralement, la perte de repères qu’il induit exigent que cette question ne soit pas seulement appréhendée sous l’angle de la conquête de nouveaux droits ou la prise en compte d’un effet de mode.

J’ajoute que le prétendu mythe positiviste de la marche infaillible de l’Humanité vers le « progrès » a été battu en brèche à de multiples occasions au 20ème siècle. En conséquence, il est inopérant pour justifier un droit au mariage pour tous.


J'aurais été plus favorable à une union civile pour que les droits des personnes homosexuelles vivant en couple soient mieux pris en compte et mieux protégés, à travers un statut juridique plus protecteur en cas de séparation, de décès, etc.

Cette alliance civile pourrait être célébrée en mairie, par un officier d’état civil, et pourrait produire des effets juridiques proches du mariage, à l’exception de la filiation, avec une obligation de fidélité, de secours et d’assistance entre alliés. En vertu du texte d’une proposition de loi qui en prévoit le régime, elle emporterait des conséquences patrimoniales susceptibles d’être complétées ou précisées par acte notarié. Elle pourrait offrir une sécurité juridique renforcée (par rapport à l’actuel PACS) aux alliés en cas de dissolution de l’union.


En ce qui concerne l’adoption, je voudrais faire observer qu’ouvrir l’adoption aux couple de même sexe aboutit à priver l’enfant du droit d’avoir un père et une mère.

Cette revendication n’a rien à voir avec la question des familles recomposées ou les situations de naissance posthume pour lesquelles l’enfant n’a aucun doute sur sa double filiation paternelle et maternelle, nonobstant l’éloignement ou le départ de l’un des parents.

Par ailleurs, au-delà de sa valeur symbolique, la substitution de la « mère » et du « père » au profit de « parents 1 et 2 » poserait des problèmes juridiques en cascade dans les divers codes qui y font référence.

L’adoption par des parents de même sexe étant proscrite dans de nombreux pays, l’adoption internationale serait inévitablement rendue plus difficile pour les couples hétérosexuels, en raison de la difficulté à s’assurer de la situation matrimoniale et l’orientation sexuelle des postulants.


Enfin, dans le cas où un couple homosexuel élèverait ensemble l'enfant de l'un des deux, et que le parent disparaisse, dans l’intérêt de l’enfant, je suis favorable à ce que le survivant puisse avoir des droits sur l'éducation de l'enfant qu'il aurait toujours connu.



B- Quelles mesures concrètes avez-vous mis en œuvre pour aller dans le sens de votre position ?

Comme beaucoup de Français, la mobilisation populaire contre le projet de loi a été l’occasion de manifester mon opposition dans le cadre des diverses opérations mise en place par la « Manif pour Tous ».

Au-delà, j’ai eu l’occasion de préciser mes positions lors des discussions que j’ai pu avoir sur le sujet, avec des responsables politiques, associatifs ou des citoyens en demande d’explication.



> 2- LA PMA

A- Quelle est votre position ?

Je suis contre la PMA. La Procréation Médicalement Assistée pour satisfaire le seul désir d’enfant n’est pas acceptable.

Aujourd’hui, la loi de bioéthique du 6 août 2004 - que j’ai votée en tant que député - permet seulement à un couple (un homme et une femme mariés ou faisant la preuve d’une vie commune de 2 ans) de bénéficier de la PMA. Mais je rappelle que le législateur a encadré le recours à la PMA : il s’agit d’une technique médicale pour répondre à des problèmes médicaux, à l’infertilité du couple ou en cas de maladie grave qui risquerait d’être transmise à l’enfant ou à l’un des parents.


Par ailleurs, dans la vision promue par les défenseurs du « mariage pour tous », je suis particulièrement choqué par la négation de l’altérité sexuelle alors qu’elle est à l’origine de la parenté selon des lois naturelles bien établies.

Je suis surtout scandalisé par la primauté du droit à l’enfant sur les droits de l’enfant, sous jacente dans l’ouverture de droits à la PMA et à la GPA pour les personnes de même.


L’ouverture de la PMA aux couples de même sexe poserait donc inévitablement divers problèmes éthiques, sans compter la fragilisation du principe de l’anonymat du don de sperme pour les couples hétérosexuels.

C’est donc un bouleversement plus profond qu’annoncerait cette réforme.



B- Quelles mesures concrètes choisirez-vous de mettre en œuvre pour aller dans le sens de votre position si cette question devenait d’actualité ?

Si j'étais en situation de me prononcer sur cette question (la PMA pour les couples de même sexe), je voterais contre.

J’ajoute que permettre la PMA pour des couples de même sexe aboutirait automatiquement à légaliser la GPA au nom de l’égalité des droits, s’agissant des couples d’hommes.



>3- LA GPA

A- Quelle est votre position ?

Je suis contre, tant pour les couples hétérosexuels qu'homosexuels. Au nom de l’indisponibilité du corps humain, de sa « non marchandisation », le ventre d’une femme ne peut pas être loué à des fins lucratives….

Le principe de l’interdiction des mères porteuses ne doit pas être transgressé.

La vigilance de chacun doit s’exercer car de nombreux responsables politiques de gauche de premier plan et plusieurs parlementaires ont exprimé le souhait de poursuivre la mobilisation jusqu’à l’adoption d’une législation favorable à la GPA.



B- Quelles mesures concrètes choisirez-vous de mettre en œuvre pour aller dans le sens de votre position si cette question devenait d’actualité ?

Si j'étais appelé à me prononcer sur cette question, je voterais contre.

Il est de la responsabilité de chacun de combattre cette transgression éthique.

Les récentes lois sur la procréation médicalement assistée que j’ai votées avec la majorité parlementaire précédente - je pense plus particulièrement à la loi du 7 juillet 2011 relative à la bioéthique - ont permis de poser un cadre rigoureux et des limites précises au droit à l’enfant comme source du bonheur individualiste. J'estime q'il serait dangereux et parfaitement irresponsable de revenir sur ces principes.



>4- L’IDÉOLOGIE DU GENRE ET SON ENSEIGNEMENT A L’ECOLE


A- Quelle est votre position ?

La théorie du genre n'a pas à être enseignée à l'école.

Tout d'abord, ce sont les parents qui sont les premiers responsables de l'éducation de leurs enfants, et nul n'a le droit de leur imposer ce genre de théorie.

Ensuite, un enfant a besoin d'être guidé dès ses premiers pas; s'il est né homme, il s'agit de l'emmener vers sa maturité d'homme, de ne pas le laisser « s’en débrouiller » seul, et encore moins de rendre plus complexe son développement.

En revanche, je ne suis pas contre l'enseignement de la théorie du genre en terminale dans le cadre des cours de philosophie, dans un souci de développement de la connaissance et de l’esprit critique des élèves.


La plus grande attention doit être apportée dans la mise au point des programmes scolaires par les autorités compétentes en la matière, pour éviter l’introduction de ce type d’idéologie dans les programmes officiels.

De même, sans remettre en cause le principe de libre administration des collectivités locales, il convient d’apporter la plus grande attention aux expérimentations qui peuvent être conduites par ces dernières, comme le conditionnement de certaines aides financières à la mise en œuvre de la théorie du genre, tel qu’il a pu être exprimé par certaines assemblées locales dirigées par une majorité de gauche (le conseil régional d’Ile-de-France notamment).

Dans le même ordre d’idées, une attention particulière doit être assurée en direction organismes privés susceptibles d’intervenir dans le champ de la petite enfance et de l’éducation.


B- Quelles mesures concrètes choisirez-vous de mettre en œuvre pour aller dans le sens de votre position si cette question devenait d’actualité ?

Quand une loi est votée, toute autorité publique, au nom du principe de légalité républicaine, est obligée de la mettre en oeuvre.

Cependant si l'obligation de l'enseignement de la théorie du genre à l'école était votée, nous organiserions des réunions de concertation afin de permettre une réflexion avec les familles et les enseignants. En effet, sur ce type de sujet, la concertation la plus large est de rigueur.



> 5- L’EUTHANASIE

A- Quelle est votre position ?


L'acharnement thérapeutique n'est pas bon, mais la vie de chaque homme doit être respectée jusqu'au bout.

Ce n'est pas à l'Etat de permettre de donner la mort.

La dignité de l'est humain est au fondement juridique de l’interdiction de l’euthanasie. Je considère aussi que des principes moraux supérieurs recommandent le respect de ce principe.


En tant que député, j’ai eu l’occasion de défendre des convictions fortes dans le cadre de la discussion sur la loi relative aux droits des malades et à la fin de vie dite loi Léonetti, du 22 avril 2005.

Ce texte interdit l’acharnement thérapeutique : les actes médicaux ne doivent pas être poursuivis par une obstination déraisonnable. S’ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n’ayant d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie, ils peuvent être suspendus ou ne pas être entrepris. Les soins palliatifs visent à soulager la douleur, à apaiser la souffrance psychique, à sauvegarder la dignité de la personne malade et à soutenir son entourage. Les hypothèses où les soins palliatifs peuvent être suspendus sont strictement encadrées par la loi dans leur objet et leurs modalités.

Mais la loi en vigueur continue d’interdire le recours à l’euthanasie dans notre pays.



B- Quelles mesures concrètes choisirez-vous de mettre en œuvre pour aller dans le sens de votre position si cette question devenait d’actualité ?

Je reste attaché à une position favorable au développement des soins palliatifs dans un souci de soutien aux patients en fin de vie et à leurs familles, et je renouvelle mon attachement à l’interdiction de l’euthanasie.

Le risque d’évolution des textes en la matière existe puisque le programme présidentiel de François Hollande prévoyait un engagement sur « l’assistance médicalisée » à l’aide à mourir.

Le rapport Sicard rendu en décembre 2012 en préconise d’ailleurs la mise en œuvre.

Dans un récent avis, le Comité Consultatif National d’Ethique en appelle à un débat public sur ce sujet sensible, alors que ses membres affichent des positions différenciées sur la question du suicide assisté.

Le Président de la République a annoncé un projet de loi sur ce sujet d’ici à la fin de l’année 2013.

Je reste personnellement opposé à la reconnaissance du droit à l’euthanasie, au nom des valeurs éthiques qui fondent notre société, et qui doivent, à mon sens, inspirer notre droit et éclairer le législateur.



>6- LA DEFENSE DE LA FAMILLE

A- Quels sont pour vous les points d’attention sur ce sujet ?

La France est enviée pour sa politique familiale et le dynamisme démographique qu’elle contribue à entretenir. La réussite économique et la puissance d’un pays sont liées à sa santé démographique.

La cohésion sociale et le poids des valeurs familiales, les politiques de promotion et de soutien de la famille y participent également.

Je considère qu’au-delà de la confiance dans l’avenir qu’elle traduit et le renouvellement des générations qu’elle permet, la décision d’avoir un enfant permet à l’Homme de se réaliser dans sa plénitude.

La famille joue un rôle économique et social important et constitue un cadre essentiel à l’éducation des enfants, à l’apprentissage de la vie en société et à la citoyenneté. Les enfants d'aujourd'hui paieront les retraites de demain.

Je suis favorable à des mesures susceptibles de favoriser les naissances. Je suis pour le maintien des allocations familiales et défavorable à la fiscalisation des allocations familiales.

Il s’agit aussi de mieux concilier la vie familiale et la vie professionnelle.

Le taux d’activité féminin de la France, au-dessus de la moyenne des taux européens, comme le taux de natalité, démontre que le modèle français ne doit pas être dépecé. Il faut donc développer l’offre de garde et le soutien à la parentalité. C’est à cette condition que les femmes pourront exercer un libre de choix professionnel et que la parité pourra être promue.

Je suis pour un congé parental qui puisse durer jusqu'à l'entrée à l'école de l'enfant, c’est-à-dire 3 ans, et qui soit pris par un seul des 2 parents (pas son fractionnement en 2 ans1/2 + 6 mois obligatoirement pris par le père comme le propose le projet gouvernemental actuellement en discussion). Il faut préserver l’équilibre affectif et psychologique permis par la vie familiale, à tous les stades de la vie de l’enfant, jusqu’à sa maturité de jeune adulte.


Plus généralement, la famille doit être protégée et accompagnée, en tant que premier lieu de solidarité de notre société. Les discours soit disant progressistes qui voudraient imposer un modèle inspiré d’une expérience dont on ne mesure pas encore tous les effets doivent être dénoncés.


B- Quelles mesures pourriez-vous mettre en œuvre pour assurer la défense des familles sur ces divers points que vous avez évoqués ?


Permettez-moi de revenir en quelques lignes sur mon bilan de maire, en faveur de la famille, la petite enfance et l’éducation. Il crédibilise un engagement que je souhaite prendre à l’avenir si les électeurs me faisaient confiance. Plus que de belles paroles, ce sont les actes qui comptent, pour cette matière comme pour tant d’autres.

En effet, comme maire d’Asnières entre 1999 et 2008, j’ai mis en œuvre une politique familiale généreuse et j’ai développé d’importants services aux familles.

Ainsi, sous mon mandat, 4 crèches collectives (170 places dans les crèches Girafons, Petits Matelots, Lucioles et Maison de l’enfance) et 70 places nouvelles en halte garderie ont été créées (Les Joyeux Lutins et Les Polissons).

Par ailleurs, j’ai lancé 2 projets d’équipement supplémentaires, poursuivis par la nouvelle équipe élue en mars 2008 (60 berceaux dans le quartier de Seine -ouverte avec 3 ans de retard-, et 60 berceaux dans la future structure de la rue du ménil -qui tarde à être livrée aussi-).

L’ouverture de la Maison de l’enfance et de la famille en 2007 a offert divers services pour la petite enfance, allant de l’accueil à travers une halte garderie gérée sous le mode associatif (Les Polissons), le renforcement du réseau des assistantes maternelles de la crèche familiale à travers la création d’un Relais d’Assistantes Maternelles à la collaboration renforcée avec la PMI.

En outre, la création d’une allocation municipale pour aider les familles ne bénéficiant pas d’une place en crèche (AMGED), versée avant 2008 à plus de 500 familles, a permis la diversification du soutien aux familles.

Le renforcement des dotations aux écoles primaire et maternelle pour le fonctionnement et les travaux et l’équipement de ces établissements, qu’ils soient privés ou sous contrat d’association avec l’Etat, a traduit la forte ambition que mon équipe a défendue.

En tant que député, je suis à l’origine et j’ai voté une loi permettant d’assouplir la capacité d’accueil par les assistantes maternelles regroupées dans des structures comme celles qui ont ouvert dans la rue des Mourinoux et plus récemment sur l’avenue des Grésillons.


Dans l’avenir, mon projet municipal comportera des mesures fortes pour renforcer les services aux familles et l’accueil des enfants dans les structures de petite enfance municipales ou associatives, en contrat avec la commune, avec une place adaptée à la « location » de places dans les crèches privées. J’aurais l’occasion de le préciser dans les mois à venir.


La nécessaire prise en compte de l’évolution de la famille ne doit pas déboucher sur une remise en cause de la famille dans sa forme « traditionnelle » qui reste un idéal de vie pour la jeunesse et une valeur à défendre.


C- Imaginez-vous dans les écoles un enseignement sur les questions affectives et sexuelles et sous quelle forme, dispensé par qui ?


Un tel enseignement ne peut être fait sans une large concertation avec les parents, au sein de l’école. Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants, et cet enseignement ne peut en aucun cas être fait en dehors d'eux ni contre leur volonté.

Seuls des professionnels de la santé devraient -le cas échéant- être chargés de dispenser ces enseignements qui devraient s’articuler autour de la question de la prévention des risques dans un partenariat étroit avec les familles.

Ainsi, je considère que la question de la planification ne doit pas échapper au dialogue parents-enfants et que seuls des professionnels de santé peuvent être habilités à évoquer ces questions dans le cadre scolaire.

Je ne suis pas favorable au développement des formules de chéquiers de financement d’interruption volontaire de grossesse chez les mineures. Je considère en effet qu’il est indispensable de conforter le dialogue intra familial au lieu de chercher à établir un double circuit en parallèle de l’éducation au sein de la famille.



Réponse de M. Alexandre BRUGERE - UMP

1-LE MARIAGE POUR TOUS ET L’ADOPTION PLÉNIÈRE
A-Quelle a été votre position ? Je me suis opposé au texte du Gouvernement. Parmi mes points de désaccord : la question de la filiation et la porte laissée trop grande ouverte à la GPA et la PMA. La question du mariage homosexuel, si sensible, ne pouvait être réglée en catimini. François Hollande a préféré instrumentaliser ce débat pour détourner l'attention des Français d'une situation économique et sociale catastrophique. Je suis en revanche favorable au contrat d'union civile tel que Nicolas Sarkozy l'a défendu lors de l'élection présidentielle de 2007.
B-Quelles mesures concrètes avez-vous mis en œuvre pour aller dans le sens de votre position ? J'ai exprimé publiquement, à chaque occasion qui m'a été donnée, mon désaccord sur ce texte. J'ai affirmé mon choix en soutenant Nicolas Sarkozy, opposé à cette réforme. Les Français se sont choisis un président de la République qui avait inscrit ce point dans son programme ; toute personne opposée à ce texte et qui s'est abstenue le 6 mai 2012, ou pire qui aurait voté pour François Hollande, ne peut s'en prendre qu'à elle-même.
2-LA PMA
A-Quelle est votre position ? J'y suis totalement opposé.
Une précision néanmoins : je suis évidemment favorable à la PMA pour les couples hétérosexuels, mais opposé pour les couples homosexuels.
B-Quelles mesures concrètes choisirez-vous de mettre en œuvre pour aller dans le sens de votre position si cette question devenait d’actualité ? Toute action s'inscrivant dans le cadre du débat public et démocratique.
3-LA GPA
A-Quelle est votre position ? J'y suis totalement opposé.
B-Quelles mesures concrètes choisirez-vous de mettre en œuvre pour aller dans le sens de votre position si cette question devenait d’actualité ? Toute action s'inscrivant dans le cadre du débat public et démocratique.
4-L’IDÉOLOGIE DU GENRE ET SON ENSEIGNEMENT A L’ECOLE
A-Quelle est votre position ? J'y suis totalement opposé. N'oublions jamais que le premier rôle de l'école est d'instruire, pas d'éduquer. D'autant plus lorsqu'il s'agit de théories absurdes et dangereuses.
B-Quelles mesures concrètes choisirez-vous de mettre en œuvre pour aller dans le sens de votre position si cette question devenait d’actualité ? Toute action s'inscrivant dans le cadre du débat public et démocratique.
5-L’EUTHANASIE
A-Quelle est votre position ? Je comprends que les épreuves de la vie amènent à changer le regard que l'on peut porter sur la fin de vie, mais à titre personnel j'y suis totalement opposé. Les soins palliatifs constituent, selon moi, la seule réponse possible. On ne peut pas institutionnaliser le fait de donner la mort.
B-Quelles mesures concrètes choisirez-vous de mettre en œuvre pour aller dans le sens de votre position si cette question devenait d’actualité ? Toute action s'inscrivant dans le cadre du débat public et démocratique.
6-LA DEFENSE DE LA FAMILLE
A-Quels sont pour vous les points d’attention sur ce sujet ? Dans un monde en perte de repères, la famille est le premier des remparts. Elle est notre bien le plus précieux. Tout doit être mis en oeuvre, au niveau national comme au niveau local, pour la protéger et l'encourager. Dans la perspective du débat municipal, "Asnières, ça me dit !", dont je suis le porte-parole, a d'ailleurs défendu la nécessité que la ville engage une politique autour du "penser famille, agir famille". Cela signifie que toute décision doit être prise à l'aune de son impact sur les familles.
B-Quelles mesures pourriez-vous mettre en œuvre pour assurer la défense des familles sur ces divers points que vous avez évoqués ? Toute action s'inscrivant dans le cadre du débat public et démocratique.
C-Imaginez-vous dans les écoles un enseignement sur les questions affectives et sexuelles et sous quelle forme, dispensé par qui ? Une nouvelle fois, le rôle premier de l'école est d'instruire, pas d'éduquer. Ce dernier point est de la responsabilité des familles. L'éducation sentimentale ne relève pas de l'enseignement scolaire. Je crois néanmoins à la prévention, s'agissant notamment de l'usage de moyens de contraception. Mais il s'agit là du domaine médical, et non du champ psycho-affectif.



Réponse de M. Cyrille DECHENOIX - UMP

1. A
Je suis favorable à un Pacs élargi qui protège davantage les couples en revanche je suis clairement et farouchement opposé au mariage pour tous, car le mariage est une institution visant à protéger la famille et ouvre des droits à l’adoption. Le mariage homosexuel prive délibérément l’enfant d’un père et de sa filiation biologique.
Cette filiation est fictive car on ne peut pas naitre de deux hommes.
Favorable à une union civile sans adoption plénière car selon la convention des droits de l’enfant et l’article 21 de l’ONU du 20 novembre 1989, les états qui admettent ou autorisent l’adoption s’assurent que l’intérêt supérieur de l’enfant est la considération primordiale en la matière.
Au nom de ce principe, l’adoption a pour objectif premier de donner un foyer à un enfant et non un enfant à un foyer.
L’adoption plénière rompt les liens de filiation de l’adopté avec sa famille biologique.
Il acquiert une nouvelle filiation dite légitime.
Si l’adoption plénière est ouverte aux couples de même sexe mariés, l’enfant sera considéré comme né biologiquement de deux parents de même sexe. C’est donc l’institution d’un mensonge où l’on fait croire à un enfant qu’il peut naitre de 2 hommes ou 2 femmes.
L’adoption dans un couple homme-femme offre une similitude symbolique avec le couple qui a donné naissance à l’enfant (et pourtant des problèmes d’identité existent déjà).
B
Bien que n’ayant pas personnellement pris part aux diverses manifestations retenu chaque week-end aux quatre coins de notre département par mes responsabilités en matière de politique sportive au conseil général, nombreux de mes proches dont certains également proche de Patrick Ollier Député-Maire de Rueil Malmaison et Herve Mariton y ont systématiquement participé. J’ai fait connaître mes opinions avec conviction et sans états d’âme chaque fois que j’étais interrogé sur ce sujet. Si je suis élu maire je m’engage à ne pas célébrer de mariages homosexuels et laisserai le soin de le faire à un autre élu. Je militerai ardemment pour que cette loi Taubira soit abrogée et que l’on soumette par référendum aux français l’inscription du mariage et de la filiation comme la norme constitutionnelle avant de remplacer la loi Taubira devenue inconstitutionnelle par une loi d’union civile sans adoption plénière.

2. A
La PMA est une merveilleuse avancée médicale pour les couples hétérosexuels. Je suis opposé au fait d’ouvrir cette technique médicale aux couples homosexuels. Je considère que la PMA doit être utilisée pour aider la nature et non pas pour la suppléer.
D’ailleurs, ma suppléante Hélène Pichard, qui partage mes opinions, avait tenu à s’exprimer sur ce sujet dans mon magazine du conseiller général »Première ligne ».
La PMA possible pour les couples de femmes placerait de fait les couples d’hommes dans une absolue inégalité. Ce qui ouvrirait la porte à la GPA …La personne humaine est sacré.
En effet une fois que deux femmes pourront demander une PMA avec tiers donneur, comme un couple homme-femme, il sera difficile de refuser à deux hommes souhaitant avoir un enfant de faire également appel à une tierce personne pour leur donner l’enfant qu’ils désirent et qu’ils ne peuvent pas non plus concevoir biologiquement.
Puisque c’est au nom de l’égalité que deux personnes de même sexe pourrait se marier, au nom de quoi refuser à ces couples reconnus par la loi d’avoir également des enfants ? Un statut unique de « mariage pour tous » implique que les droits et obligations à ce statut soient les mêmes pour tous.
Aujourd’hui la PMA est ouverte aux couples hommes-femmes pour palier une stérilité médicale mais la GPA est interdite en France.
Demain le risque du mariage pour tous est de donner aux couples de même sexe des droits et des devoirs identiques aux couples hommes-femmes.
La PMA pour toutes les femmes et au non de l’égalité la GPA pour tous les hommes : SURTOUT PAS !!!
L’utilisation anonyme de gamètes privera définitivement l’enfant de l’accès à ses origines à son père ou à sa mère biologique.
PMA = alternative à l’infertilité pathologique et non PMA palliatif de l’infertilité sociale avec le triomphe de la procréation anonyme.
B
Je m’engage à favoriser l’information et la sensibilisation à cette question à travers les nombreux moyens dont un maire peut disposer.

3. A
Je suis viscéralement opposé à la GPA.
B
Louer un ventre reviendrait à faire du commerce d’êtres humains et de ramener notre Etat à une période sombre à laquelle la loi de 1848 a mis fin.
Qui croira qu’une femme acceptera une grossesse sans contribution financière ? qui croira que ce ne seront pas que les femmes de condition modeste ou précaire qui accepterons une gestation pour autrui ? qui croira qu’une femme ayant porté pendant 9 mois un enfant s’en défera sans douleur ni séquelles ? qui croira qu’un enfant n’aura aucun trouble en apprenant les origines de sa naissance ? C’est une rupture néonatale, la marchandisation du corps féminin, du commerce de gamètes et d’embryons. Cela induirait la sélection selon des critères ethniques, physiques, intellectuels.
La procréation serait un nouveau marché pour les laboratoires et les cliniques.
Dans la GPA, ni la femme ni l’enfant ne sont traités comme des personnes humaines mais sont réduits à des objets. Cela est contraire à la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine.
(Et plus parlons retraite 2 secondes … une femme ayant mis au monde un enfant reçoit des trimestres … « « mère porteuse » sera considéré » comme un métier ? )

4. A
Je suis contre l’enseignement de l’idéologie du genre. Trop déstabilisante pour l’enfant qui a besoin de repères pour se construire. Si les livres de lecture de CP des années 50/60 montraient Papa fumant la pipe au salon pendant que maman faisait le ménage … nul doute que ces stéréotypes devaient être modifiés … il n’en reste pas moins que d’expliquer à ces mêmes élèves de CP que papa peut porter une robe risque de les troubler. Bien sûr on n’omettra pas de dire que des hommes dans d’autres cultures portent, en vêtements traditionnels … des robes. Conservons nos repères si précieux à la cohésion de la famille et de notre société.
B
S’opposer et donner des explications claires car ce sujet reste très confidentiel et peu de personnes sont avertis.

5. A
Je suis contre l’euthanasie mais également contre l’acharnement thérapeutique.

6
Il me semble nécessaire que les élèves soient informés sur les questions affectives et sexuelles. Le programme de sciences de CM2 traite de la reproduction humaine. Le respect de soi, de son corps, de l’Autre doit également être enseigné. Les élèves devraient pouvoir être régulièrement accompagnés au cours des années collège.
Ayons toujours à l’esprit que ce sont des sujets à la fois délicats à aborder mais également sensibles et indispensables surtout lorsque le sujet n’est pas abordé dans la cellule familiale.
Trop d’adolescentes sont enceintes, parfois de très jeunes filles … l’explication est une étape de la prévention …
Qui est le mieux placé pour en parler. En premier lieu le professeur. Puis certaines associations interviennent dans les écoles et collèges-lycées. Les jeunes doivent pouvoir entendre les explications et pouvoir s’exprimer librement en toute confiance face à des personnes compétentes et formées.
L’aspect affectif relève idéalement de la sphère familiale, mais il faut bien reconnaître qu’il y a carence dans certaines familles, et ce quelque soit le milieu. Les élèves sont moins gênés face à un tiers.
En ce qui concerne les projets et actions qui seront mis en œuvre sur Asnières si je suis élu, ils seront nombreux et centrés sur la famille, de nos enfants dès la naissance jusqu’à nos ainés. La famille sera valorisée, promue, montrée en exemple. La mairie et ses services auront comme maître mot de favoriser, simplifier et améliorer le quotidien des familles. Je ne suis volontairement pas précis car encore à 9 mois des échéances et ne sachant pas dans quel cadre et dans quelles mains ce questionnaire circulera je veille à ne pas être « copié collé » comme je le répète à chacune de mes réunions et ou interventions publiques que cela soit dans des lieux municipaux ou dans des réunions d’appartements mais sachez que la famille représente pour moi le socle de mes engagements, le cœur de mes convictions et rien ni personne ne m’y feront renoncer. Je ne lâcherai rien, je ne laisserai pas la Famille abîmée, brisée, dévoyée comme ce gouvernement d’inconscients peut le faire.

L’ensemble des asniérois qui m’accompagnent partage ces mêmes valeurs.


Réponse de Mme Catherine ESCLATIER - UMP


A-Quelle a été votre position ?
Fondamentalement je suis contre cette Loi telle qu’elle a été proposée et débattue. Les conditions dans lesquelles elle a été votée sont absolument inadmissibles et contraires à toute règle élémentaire de démocratie. Je regrette que la majorité des médias et le gouvernement aient une fois de plus scandaleusement manqué de respect à l’égard de toutes ces familles qui ne réclamaient qu’un débat ouvert et démocratique pour la sauvegarde légitime des valeurs qui nous animent. Ce type de mariage, au-delà du choix terminologique parfaitement inadapté, concerne deux adultes consentants. Le vrai problème concerne avant tout la filiation et tous les droits qui y sont attachés.

B-Quelles mesures concrètes avez-vous mis en œuvre pour aller dans le sens de votre position ?

J’ai personnellement participé aux manifestations organisées et clairement exprimé ma position contre cette banalisation de l’impact politique d’une minorité de circonstance. J’ai aussi exprimé toute mon empathie aux couples gays qui n’avaient jamais imaginé se retrouver ainsi au cœur d’un débat qu’ils ne réclamaient pas. Quant aux catholiques pratiquants qui ont voté François Hollande en connaissance de cause et qui ont eu l’air surpris de cette situation, j’ose espérer que cela leur servira de leçon pour l’avenir.

2-LA PMA
A-Quelle est votre position ?
C’est la porte ouverte à toutes les dérives et cela est pour moi totalement inconcevable. Utiliser comme prétexte que cela aura pour avantage d’éviter les inséminations « sauvages » organisées sur internet avec achat illégal de sperme me semble tout simplement hallucinant.

B-Quelles mesures concrètes choisirez-vous de mettre en œuvre pour aller dans le sens de votre position si cette question devenait d’actualité ?
J’ose espérer que cette question ne sera jamais d’actualité. Au-delà des questions morales qui sont tout à fait fondamentales, il faut également imaginer que si cela devait être le cas, ce serait une lourde charge supplémentaire pour la sécurité sociale qui assurerait cet acte médical dans les mêmes conditions pour tous.


3-LA GPA
A-Quelle est votre position ?

Au risque de choquer, que ce soit pour un couple homo ou hétéro sexuel, la gestation pour autrui est un concept qui m’a toujours dérangé dans sa globalité. Comment cette mère de substitution peut-elle faire don de sa chair à un tiers sans imaginer toutes les questions qui se posent sur les rapports affectifs, financiers, héréditaires de cet acte ?

B-Quelles mesures concrètes choisirez-vous de mettre en œuvre pour aller dans le sens de votre position si cette question devenait d’actualité ?
Cette question est d’une gravité exceptionnelle et fait appel à notre conscience plus qu’à un positionnement politique. Espérons que nous n’aurons jamais à diviser le pays sur cette question.

4-L’IDÉOLOGIE DU GENRE ET SON ENSEIGNEMENT A L’ECOLE

A-Quelle est votre position ?
Cela pourrait être un excellent sujet de science fiction. La circulaire de Monsieur Vincent Peillon qui prône l’égalité garçon-fille en passant par cette idéologie est tout simplement un scandale et la perdition de nos futures générations.

B-Quelles mesures concrètes choisirez-vous de mettre en œuvre pour aller dans le sens de votre position si cette question devenait d’actualité ?
Aider les familles à résister par tous les moyens à ce type d’éducation qui est déjà imposée aux enfants dans les livres scolaires! Plus que jamais nos enfants ont besoin de trouver au cœur de leurs familles des adultes capables d’offrir un cadre structuré où il faut raison garder.

5-L’EUTHANASIE

A-Quelle est votre position ?
Catholique pratiquante, je suis contre l’euthanasie mais aussi contre l’acharnement thérapeutique lorsqu’il devient une performance médicale et non plus les soins indispensables dans l’espoir de sauver une vie. La nature nous donne la vie et doit la reprendre le moment venu.

B-Quelles mesures concrètes choisirez-vous de mettre en œuvre pour aller dans le sens de votre position si cette question devenait d’actualité ?
Légaliser l’euthanasie serait pure folie. Cela mérite une réflexion au cas par cas. Nous ne pouvons porter de jugement global sur un acte aussi grave. Il appartient aux familles et aux équipes médicales d’agir en conscience et de laisser faire la nature.

6-LA DEFENSE DE LA FAMILLE

A-Quels sont pour vous les points d’attention sur ce sujet ?
Agir pour la famille est agir pour nous mêmes et ceux qui nous sont chers. De l'accueil des petits aux soins à porter à nos aînés : c'est toute notre vie au quotidien! Agir pour la famille c'est donc agir pour une ville accueillante et solidaire où il fait bon vivre à tout âge.

B-Quelles mesures pourriez-vous mettre en œuvre pour assurer la défense des familles sur ces divers points que vous avez évoqués ?
Faire revenir Asnières sur les chemins de la raison : Lasse des guerres d'ego, des manipulations politiciennes et choix partisans, il est temps de réagir et de se faire entendre pour ne plus se cantonner à un discours d'opposition mais s'inscrire dans une action efficace: Alors, que faisons-nous pour les municipales de 2014 ? A vous de jouer,les élus ne sont que vos représentants, choisis par votre passage aux urnes!

C-Imaginez-vous dans les écoles un enseignement sur les questions affectives et sexuelles et sous quelle forme, dispensé par qui ?

Ce sujet animait déjà des débats acharnés entre enseignants et parents lorsque j'étais élève à sainte Geneviève! Les jeunes ont accès à toutes les informations médicales grâce à internet. Tout ce qui concerne la morale s'inscrit dans des choix éducatifs où le rôle de la famille est essentiel. L'inévitable influence des traditions et des religions sur ces questions mérite le plus grand respect de la part des enseignants du privé et du public.




Réponse de Mme Josiane FISCHER - UDI


Mariage homo, PMA, GPA, théorie du genre, euthanasie, défense de la famille sont des questions fondamentales qu’une société doit se poser, et qu’il est légitime de poser aux acteurs politiques.
Ces questions touchent au cœur de la vie des hommes, à leur plus intime.

Le mariage pour tous et l’adoption plénière
Je suis pour la totale égalité des droits patrimoniaux et successoraux, que l’on soit hétérosexuel ou homosexuel. Un contrat d’union civile pouvait être mis en place pour régler cette question de façon totalement égalitaire.
Il n’était pas nécessaire pour cela de toucher au mariage qui pouvait rester l’union d’un homme et d’une femme.
De plus, la mise en place d’un contrat d’union civile aurait recueilli un consensus politique et aurait évité de dresser la moitié de la France contre l’autre.
L’adoption plénière pose une question difficile. Est-il souhaitable ou au contraire dommageable pour l’enfant et pour sa famille adoptive comme pour sa famille génétique d’effacer toute filiation ? La question se pose fortement et visiblement dans le cadre d’une famille adoptante homoparentale, mais elle se pose aussi pour une famille adoptante hétéroparentale.

La vraie question est : la filiation est-elle, comme on nous le dit aujourd’hui, déconnectée de la filiation génétique ? Est-il sans conséquence de priver un être humain de son histoire familiale ? Que cela arrive par accident de la vie est une chose, l’imposer délibérément une autre.
Toutes les revendications du lobby homosexuel (adoption plénière, PMA, GPA) s’appuient sur ce présupposé : seul compte le désir d’une ou plusieurs personnes d’avoir un enfant. Ce désir se transforme en droit. Celui et celle qui ont conçu ou porté l’enfant pour d’autres ne sont que des aides « techniques », au même titre que le médecin ou la sage-femme.
Ma conviction est que ce n’est pas si simple.
Combien de survivants, d’orphelins, d’adoptés sont en quête du fil de leur histoire ?

La PMA

La PMA mise en œuvre pour répondre à des cas de stérilité ou de risque génétique grave par exemple, au sein d’un couple hétérosexuel, est une réponse médicale à une maladie. Elle est dans ce cas justifiée.
Dans le cas d’un couple homosexuel lesbien : il n’y a pas de sens à faire naître un enfant par PMA quand une femme est capable de concevoir un enfant naturellement. Quant à la prise en charge financière par la collectivité, dans ce cas, ce serait une totale aberration.

La GPA

La GPA passe par la marchandisation du corps. Ce serait un bouleversement majeur des valeurs qui sont à la base de notre société. J’y suis résolument opposée.

L’idéologie du genre et son enseignement à l’école

Autant je suis pour l’égalité des sexes, autant je crois dangereux de laisser croire que le patrimoine génétique et le sexe biologique ne sont pas déterminants. Chacun pourrait alors choisir son genre, sans lien avec son sexe génétique et biologique, et ce choix pourrait changer au cours de la vie.
Comme le mariage homo, la GPA, la PMA sans cause médicale, l’idéologie du genre refuse la réalité qui pose des limites aux désirs individuels.
Je serais opposée à un tel « enseignement» à l’école.

Il faut traiter également les filles et les garçons à l’école : par exemple, les filles doivent être encouragées autant que les garçons à faire des études scientifiques. Aucun domaine ne doit être interdit ou difficilement accessible ou dévalorisé selon l’appartenance à un sexe ou l’autre.

L’euthanasie

Question très difficile.
L’idéal serait qu’il n’y ait pas de légalisation, la légalisation crée un cadre rigide. La vie et la mort n’entrent pas dans les cadres rigides. Cependant l’absence de cadre légal laisse les médecins dans une insécurité et laisse les patients et les familles à la merci des positions des médecins.

Le médecin est là pour soigner, pas pour faire mourir.
Cependant, l’euthanasie peut être, dans des cas très exceptionnels, consentie.
Il faut :
Que les équipes soignantes soient tenues d’entendre la demande du patient ou de la famille lorsque le patient ne peut pas s’exprimer.
Que le droit du malade de refuser les soins soit réellement un droit respecté.
Que le souhait de mourir exprimé par le patient puisse être entendu lorsque l’équipe soignante n’a pas de solution à proposer.
Que les soignants soient tenus d’empêcher toute souffrance si les soins sont stoppés.

Les décisions doivent être prises par l’équipe médicale collégialement en accord avec le malade ou la famille.

La défense de la famille

La famille est le point d’ancrage le plus important, la cellule de base de l’organisation de notre société. Nombreuses sont les personnes qui peuvent traverser la crise actuelle seulement grâce à la solidarité familiale.

La politique familiale instaurée en France après la dernière guerre est saluée comme un exemple. Elle a permis aux Françaises de gagner en autonomie, en facilitant vie professionnelle et familiale. Avec la modification du quotient familial, le gouvernement porte un coups grave à un système efficace et financièrement équilibré. Je suis opposée à cette modification qui aura des conséquences induites sur l’égalité des droits pour les femmes.

La structure familiale de notre société est aujourd’hui menacée.
Menacée par la légalisation « des évolutions sociétales » qui fait du désir individuel un droit accordé par la collectivité.
Menacée par les variations des contenus des enseignements scolaires et des méthodes d’enseignement qui écartent les parents de la transmission aux enfants et les éloignent de l’école. Une mesure serait de penser la communauté éducative en y inscrivant la place des parents. Et en mettant à disposition des outils pour les parents (par internet).

La destructuration de la société traditionnelle est visible, l’explosion du nombre de familles monoparentales en est un aspect avec des conséquences multiples : difficultés économiques, difficultés éducatives pour les parents, perte de repères pour les enfants. Pour la société, la crise du logement actuelle est en grande partie due au nombre croissant de familles décomposées.

A l’école, l’enseignement sur les questions sexuelles devrait être un enseignement de biologie, rendant compte de la biologie naturelle.
Il est nécessaire d’enseigner aux jeunes la biologie de la sexualité et de la reproduction.
Il est nécessaire de permettre aux adolescents de comprendre et d’utiliser les différentes méthodes de contraception.
Il est nécessaire d’informer les jeunes sur les maladies sexuellement transmissibles.
Dans la mouvance actuelle, le risque est que l’école se mette à présenter les méthodes de PMA ou GPA comme moyens banals de « la reproduction pour tous ».

Le rôle de l’école est de transmettre des connaissances.
Insinuer dans de jeunes esprits des idéologies, introduire une « morale laïque », traiter de questions affectives, n’est pas le rôle de l’école.


Réponse de M. Laurent MARTIN SAINT LEON - UMP


1- LE MARIAGE POUR TOUS ET L’ADOPTION PLÉNIÈRE
A- Quelle a été votre position ?
Hostilité totale au projet de loi Taubira et à son corollaire de l’adoption. Hostilité affirmée lors de ma candidature aux élections législatives de 2012 après une interpellation par mail et réitéré au cours de la réunion publique que j’avais organisé au CAS à Asnières.
B- Quelles mesures concrètes avez-vous mis en œuvre pour aller dans le sens de votre position ?
Participation aux manifestations de la Manif Pour Tous en Janvier, Mars et Mai. Aide à la préparation du service d’ordre en Mai en lien avec des amis non-asnièrois et mise en ligne de ma prise de position sur mon blogwww.asnieresrepublicain.com

2- LA PMA
A- Quelle est votre position ?
Totalement opposé pour les couples homosexuels, pas pour les couples hétérosexuels car même si certains considèrent que c’est ce qui a ouvert la porte aux revendications des couples homosexuels il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’un espoir immense pour les parents en attente d’enfants et cela est réjouissant.
B- Quelles mesures concrètes choisirez-vous de mettre en œuvre pour aller dans le sens de votre position si cette question devenait d’actualité ?
Prise de position publique et militantisme (collage tractage etc…)

3- LA GPA
A- Quelle est votre position ?
Totalement opposé en globalité
B- Quelles mesures concrètes choisirez-vous de mettre en œuvre pour aller dans le sens de votre position si cette question devenait d’actualité ?
Idem que pour la PMA

4- L’IDÉOLOGIE DU GENRE ET SON ENSEIGNEMENT A L’ECOLE

A- Quelle est votre position ?
Opposé à l’idéologie du genre qui dérive d’un processus global que vous avez identifié. Opposé aussi à son enseignement à l’école qui causera de très grandes perturbations dans l’esprit des enfants.
B- Quelles mesures concrètes choisirez-vous de mettre en œuvre pour aller dans le sens de votre position si cette question devenait d’actualité ?
Débats contradictoires avec mes enfants (c’est déjà commencé), pétition, lutte par tous moyens

5- L’EUTHANASIE
A- Quelle est votre position ?
C’est un autre débat, on est aux frontières du religieux et du laïc. Or je suis Républicain et si je suis Catholique c’est dans ma conscience et mon intimité (car « Dieu m’est plus intime que ma propre intimité » Saint Augustin).
Si j’exècre la culture de mort je comprends aussi que l’on ne puisse tolérer certaines souffrances, je suis hostile à toute généralisation mais c’est un débat très profond et je ne suis pas opposé sous contrôle médical et judiciaire, j’ai vu souffrir autour de moi il y a des fins qui sont aussi des délivrances.
B- Quelles mesures concrètes choisirez-vous de mettre en œuvre pour aller dans le sens de votre position si cette question devenait d’actualité ?
Débattre et comprendre aucun a priori sur la question.

6- LA DEFENSE DE LA FAMILLE
A- Quels sont pour vous les points d’attention sur ce sujet ?
Ce qui m’inquiète le plus c’est la dislocation des familles (recomposés ou monoparentales), le socle évolue et les repères se brouillent.
Politiquement parlant je prône toute les mesures de soutien à la famille (allocation, salariat femme au foyer…) mais je répugne à donner des leçons car la famille repose avant tout sur l’amour entre les deux parents et la transmission et nul ne peut s’arroger le droit de juger les couples qui se disloquent.
Plus prosaïquement, je crois que l’actuel gouvernement n’a aucune considération pour la famille étant animé par des hommes et des femmes imprégné d’une certaine idéologie libertarienne issu de 68, mais on arrive à la fin d’un cycle il y a donc une offensive à mener sur ce sujet.
B- Quelles mesures pourriez-vous mettre en œuvre pour assurer la défense des familles sur ces divers points que vous avez évoqués ?
Déjà mentionné, salariat maternel, réhaussement des allocations, maison de la famille, suivi des femmes (et des hommes) seules.
C- Imaginez-vous dans les écoles un enseignement sur les questions affectives et sexuelles et sous quelle forme, dispensé par qui ?
L’école sera toujours à la traîne de la télévision et des NTIC désormais, j’imagine surtout un enseignement sur la valeur de la vie et du respect de soi et de l’autre mais sur ce point mes convictions vont très loin et pourrait vous choquer car qui dit respect de la vie implique aussi sa protection et c’est une des raisons profondes de mon engagement en politique.
Nous avons tous eu des enseignements sur la question par le passé et je pense que cela peut être dispensé par un enseignant pourvu qu’il ait été formé à cela c’est là le problème à mon sens. Evidemment si c’est pour dériver sur l’idéologie du genre on est dans un but différent de manipulation et d’endoctrinement.

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